Instructions
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1.10 Photorésistance
Soudez ensuite la photorésistance sur le circuit (pliez tout d’abord les fils de connexion selon le
schéma).
FW1 = Photorésistance
1.11 Circuits intégrés (CI)
Finalement, les circuits intégrés sont à insérer dans les supports prévus à cet effet, en respectant
la polarité.
Attention !
Les circuits intégrés sont très sensibles aux inversions de polarité ! De ce fait, respectez les
repères du circuit intégré (encoche ou point).
Les circuits intégrés ne doivent pas être changés ou insérés dans le support lorsque la
tension de service est active !
IC2 = décodeur de ton / PLL NE 567 ou XR 567
(L’encoche ou le point de CI 2 doit pointer vers le condensateur C 3).
IC3 = amplificateur opérationnel LM 741, CA 741 ou UA 741
(L’encoche ou le point de CI 3 doit pointer vers R 15).
Le responsable principal du bruit (de la «vapeur») est un générateur de bruit aléatoire, qui est
assemblé avec un transistor et un amplificateur d’opération (T6/IC3) Si vous entendez ce bruit depuis
un haut-parleur et que vous pensez à de la vapeur d’eau, vous pourrez littéralement voir des nuages
de vapeur monter ! Le palier de puissance entre les deux transistors T3 et T4 permet le contrôle
du haut-parleur. Les nuages de vapeur sont censés se produire par intermittence. Un générateur
d’impulsion (IC2) s’assure de cela, en créant des impulsions rectangulaires avec une fréquence de
répétition variable. Il s’agit du seul détail de ce circuit qu’on pourra omettre définitivement. Toutefois, il
est essentiel pour que l’effet sonore paraisse naturel (en fonction de la vitesse).
Limitons nous aux principales explications : un circuit boucle à verrouillage de phase désaffecté
sert de générateur d’impulsion variable. A l’origine, sa tâche consiste à détecter et signaler
l’apparition d’une fréquence précise (pour laquelle il sera «calibré»). Pour cela, il oscille dans une
bande de fréquences indiquée pour rechercher sa fréquence préférée.
Le va et vient peut alors se suivre sous la forme d’un rectangle au niveau de la sortie CI. Un circuit
RC détermine la vitesse présente ici. En cas de résistance variable dans le circuit RC, la vitesse de
recherche CI change également (et de ce fait la séquence d’impulsions rectangulaires).
Une infime partie de tous les CI exotiques est utilisé, à savoir l’oscillateur commandé par courant.
Plus simple n’est pas possible, nous devons donc nous en contenter. Il manque encore deux
choses, à savoir les deux cases situées en haut à gauche et à droite pour compléter le schéma de
principe. Le stabilisateur 12 V (à droite) alimente l’ensemble du circuit; il permet en quelque sorte
de produire de la vapeur.
Et les diodes électroluminescentes indiquées en haut à gauche avec photorésistance forment
une finesse qui n’est assurément pas habituelle ici : il s’agit ici d’un trajet de transmission optique,
qui permet une commande de la vitesse d’émissions de vapeur. Nous reviendrons plus en détail
là-dessus.
Dans le circuit global, le transistor T6 s’occupe du bruit de vapeur. Son passage base/émetteur
polarisé en sens inverse crée le bruit que l’on essaie habituellement de supprimer du transistor.
IC3 diminue cet effet un peu sale à haute impédance et le transmet à T5 de façon amplifiée. Il
fonctionne alors aussi longtemps que le circuit reçoit du courant au niveau du point R.
Si vous supprimez la face inférieure du circuit, le bruit apparaît également sur le collecteur de
T5 (point S). De là, il passe via l’étage de sortie T3/T4 vers le haut-parleur et va émettre sans
interruption dans les environs (sans le reste de l’électronique).
Ce signal continu perturbe cependant IC 2, ce qui entraîne un signal rectangulaire au niveau de
la connexion 5 (point O). Via T1 (découplage) et T2 (formation du son), ce rectangle est obtenu au
point S, tout comme le bruit. Les deux signaux s’additionnent ici, de sorte que T2 est conducteur,
le bruit est (presque) activé au niveau de la masse et n’est plus émis par le haut-parleur.
Le circuit RC responsable pour la fréquence de répétition au niveau de IC2 se compose de la
photorésistance FW et du condensateur électrolytique C3.
Lorsque l’éclairage est plus fort, la résistance diminue et la fréquence augmente (elle devient donc
plus rapide). Cette augmentation de l’éclairage est directement dérivée de la tension de course FS.
Via les redresseurs en pont D3 à D6, FS alimente la diode électroluminescente LD1, qui illumine de
son côté la photorésistance et modifie sa conductivité. Le reste du circuit est l’alimentation électrique.
Afin d’alimenter le circuit en tension alternative, un autre redresseur en pont est prévu (D1/D2 & D7/
D8), depuis lequel le régulateur de tension fixe IC1 s’alimente. Afin d’assurer un fonctionnement
sans perturbation, le générateur d’impulsion C2 reçoit sa propre alimentation (R2 plus R10
diode Z). Et même déconnecté (via R11/C9) de l’environnement bruyant et gros consommateur
d’électricité, le générateur de bruit contins d’évoluer.
Il est plutôt recommandé de trier les éléments avant le montage. Faites tout particulièrement
attention aux différences entre les transistors npn et pnp. Autrement, le circuit s’abîme bêtement
avant même d’avoir pu émettre une seule volute !