Brochure
ESG 8.47
composants tombent en panne pour entraîner son dys-
fonctionnement.
En revanche, dans un circuit comme celui de la Figure 3A,
le claquage d'une seule diode provoquerait un court-circuit
dans la ligne d'entrée, ce qui pourrait conduire à une
surchauffe.
Les deux circuits d'entrée à courant alternatif représentés
à la Figure 3 peuvent fonctionner avec une source à courant
continu. On pourrait par conséquent les considérer comme
des circuits à courant alternatif/continu (toutefois, les
entrées des relais statiques sont rarement caractérisées
ainsi). Il faudrait que le circuit de la Figure 3B fonctionne
dans une plage de réglage CC semblable à celle de la
source CA (valeur efficace). D'autre part, dans le cas du
circuit de la Figure 3A, des problèmes de dissipation de
puissance au niveau des résistances d'entrée pourraient
survenir car celles-ci ne peuvent plus fonctionner à partir
d'un taux d'utilisation de 50 %. Dans les deux cas, le relais
statique est caractérisé par le fait qu'il peut fonctionner
avec un signal continu de chaque polarité.
Les relais statiques entrée/sortie à courant alternatif bien
conçus peuvent fonctionner avec des sources d'énergie
séparées de fréquences différentes, tant que ces deux
sources respectent les limites fixées pour la tension, la
fréquence et l'isolation. La fréquence secteur pour l'entrée
et pour la sortie est généralement comprise entre 47 et 63
Hz ; la limite supérieure n'est pas critique pour la puis-
sance de commande d'entrée, étant donné que le signal
d'entrée est redressé et filtré. En revanche, pour une
sortie, la limite supérieure de fréquence est moins souple,
notamment pour les triacs, qui ont des limites de fré-
quence précises en corrélation avec leur capacité de
commutation. Une paire de thyristors de sortie peut
fonctionner à des fréquences beaucoup plus élevées. Mais
dans ce cas, en raison des limitations liées au temps de
commutation dans le circuit d'attaque, d'autres paramèt-
res du relais statique deviennent restrictifs (par ex., la
fenêtre de commutation nulle peut être élargie et/ou la
commutation peut être retardée à chaque demi-période,
Interrupteur à tension nulle
On utilise normalement des relais statiques à courant
alternatif et à enclenchement sous tension nulle
(Figure 4) pour limiter les influences électromagné-
tiques et les forts courants de surcharge d'excitation
lors de la commutation initiale. Sans ce passage par
zéro, la tension de charge est appliquée aléatoirement
à la charge en un point quelconque du cycle de tension
secteur.
Avec ce passage par zéro, la tension secteur n'est
appliquée à la charge que lorsque celle-ci est proche de
zéro, ce qui se produit généralement à une valeur
maximale égale à la valeur de crête ± 15 V. Ceci entraî-
ne une très faible variation de la puissance et une baisse
proportionnelle du niveau de sensibilité aux parasites
électromagnétiques. Après le passage par zéro, la
tension de commutation « nulle », qui définit les limites
de la fenêtre de commutation, peut être exprimée en
fonction de l'angle de phase ou du temps, après conver-
sion, comme suit :
Tension en fonction de l'angle de phase (15 V) ou angle
φ = sin
-1
15
120
x
1,41
φ = 5°
φ = sin
-1
U commut. max.
V
eff
secteur ( 2 )
T =
½ période ms
½ période degrés
T =
8,3
180
T = 0,23 ms
x
φ
x
5
Sortie des bornes
du relais AC
Etat bloqué,
état de coupure
Tension de
commande DC
Signal d'excitation
Excitation
réelle
Etat passant,
état d'excitation
Signal de coupure
Coupure
réelle
Ouvert
Fermé
Fig. 4: Enclenchement sous tension nulle
de phase en fonction du temps (5 °C) :
La coupure au passage par zéro est une caractéristique
spéciale des thyristors qui sont utilisés dans les relais
statiques à courant alternatif, que l'on travaille ou non
avec une tension nulle. Dès que le thyristor est déclen-
ce qui conduit finalement à une coupure ou à un blocage).










