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ESG 8.49
de 0,4 V à 16 mA. Si l'on soustrait 0,4 V de la valeur
obtenue dans le cas le plus défavorable (tension VCC =
4,5 V), on obtient aux bornes d'entrée du relais au
minimum 4,1 V, tension suffisante pour exciter la
plupart des relais. Si l'on utilise des tolérances différen-
tes pour la tension d'alimentation, il faut adapter les
valeurs en conséquence.
Lorsque le relais statique est relié au pôle négatif et que
la gâchette est à l'état logique « 1 », Q1 laisse passer le
courant sans se saturer car il agit comme un amplifica-
teur de l'émetteur (collecteur commun). Dans ce mode,
la gâchette peut fournir un courant source allant jusqu'à
400 A, mais la chute de tension globale sera de:
R1
(R chute)
+ Q1
VBE
+ CR1
VF
Si l'on soustrait de cette somme la VCC obtenue dans le
cas le plus défavorable, on obtient une tension de sortie
minimale de 2,4 V, inférieure de 0,6 V à la valeur seuil
d'excitation du relais (avec une tension d'excitation de 3
V). Bien que certains relais statiques puissent
fonctionner de manière satisfaisante dans ce mode,
cela n'est pas recommandé. Le courant fourni ainsi que
la tension minimale sont considérés comme insuffi-
sants pour les relais statiques types, isolés optique-
ment.
Il faut tenir compte du fait que, à l'état logique « 1 », la
sortie de la gâchette de 2,4 V repose uniquement sur
une charge reliée au pôle négatif. Elle ne représente
pas une source de tension pour une charge reliée au
pôle positif (relais statique) car dans ce cas elle serait
largement supérieure à la tension à l'état bloqué.
Revenons à la Figure 6, Q2 étant hors tension et CR1
étant polarisé dans le sens bloqué : on obtient un circuit
de courant ouvert avec un potentiel effectivement nul
au niveau du relais statique.
Le signal d'activation peut être issu de contacts méca-
niques ou d'autres composants électriques (Figure 5).
La tension d'alimentation minimale traversant ces
contacts peut être égale à la tension d'excitation du
relais statique (généralement 3 V), tandis que les
transistors reliés au pôle positif ou négatif nécessitent
une tension d'alimentation minimale supérieure de
quelques dixièmes de Volts à la valeur du seuil
d'excitation définie (3,5 VDC par exemple). Ceci résulte
de la chute de tension d'environ 0,2 à 0,4 V dans le sens
passant, lorsqu'ils sont commandés en mode émetteur-
base.
Méthodes d'amorçage TTL (logique à transistor
multiémetteur)
Une gâchette TTL standard peut commander la plupart
des relais statiques grâce à sa capacité de décharge de
16 mA. Mais seuls quelques relais statiques peuvent
être actionnés en toute sécurité par le courant source
de seulement 400 μA disponible pour la gâchette. De
plus, en mode source (à savoir gâchette-sortie sur la
branche positive du relais statique), le relais ne peut pas
respecter les conditions minimales requises en matière
de valeur seuil de tension.
La relation de la gâchette TTL avec un relais statique est
représentée schématiquement dans la Figure 6. Dans
cette configuration, la tension d'alimentation du relais
statique et la tension VCC de la gâchette devraient être
regroupées et correspondre aux limites spécifiées pour
la logique TTL (par ex. 5 V +10 %). On peut constater
que Q2 fonctionne essentiellement comme un transi-
stor NPN unique à l'état de saturation de l'émetteur,
lorsque le relais statique est relié au pôle positif et que
la gâchette est à l'état logique « 0 ». Dans ce mode, la
porte peut conduire à une chute de tension maximale
Dispositif
de dérivation
(0)
Source
(1)
V
CC
R2R1
R3
Q1
Q3
Q2
CR1
Gâchette
TTL
Relais
Relais
(1) 2,4 V
(0) 0,4 V
16 mA max.400 μA max.
Fig. 6: Commande d'amorçage à l'aide d'une gâchette TTL










