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Jeudi 20 Août 2009
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Delfino
BASKET. L’arrière argentin
Carlos Delfino, qui évoluait la
saison dernière en Russie, a été
transféré, mardi, des Toronto
Raptors aux Milwaukee Bucks
(NBA).
Götschl
SKI. Renate Götschl est
enceinte et a annoncé, hier, sa
retraite sportive à l’âge de tren-
te-quatre ans. L’Autrichienne a
décroché trois médailles d’or
(1997 combiné, 1999 descente,
2007 par équipe), quatre
d’argent et deux de bronze en
championnats du monde. Elle a
également remporté la Coupe
du monde générale en 2000.
Santambrogio
CYCLISME. Mauro San-
tambrogio (Lampre) a rempor
la course des Trois Vallées Varé-
sines, repoussant dans les deux
derniers kilomètres les attaques
d’un autre Italien, Francesco
Masciarelli (Acqua & Sapone),
et du Russe Alexandre Botcha-
rov (Team Katusha).
Super 14
RUGBY. Deux candidatu-
res, l’une émanant de Mel-
bourne (Australie) et l’autre de
la province sud-africaine d’Eas-
tern Cape, ont été déposées
pour devenir la quinzième fran-
chise admise en Super 14 en
2011.
Farrar
CYCLISME. LAmér icain
Tyler Farrar (Garmin) a rem-
porté la première étape de
l’Eneco Tour, hier à Ardooie
(Belgique), où il a aussi
endossé le maillot de leader.
Farrar s’est montré plus rapide
au sprint que le Belge Tom Boo-
nen et le Norvégien Edvald
Boasson Hagen.
Fidji
RUGBY. Le sélectionneur
de l’équipe des Fidji, Ilivasi
Tabua, a été limogé après une
incartade relative à une con-
sommation excessive d’alcool.
Dumoulin
CYCLISME. Samuel Dumou-
lin (Cofidis) a pris la tête du
classement général du Tour du
Limousin, après avoir rempor
au sprint la deuxième étape de
l’épreuve, disputée hier entre
Eymoutiers (Haute-Vienne) et
Felletin (Creuse).
Pierce
BASKET. Pierre Antoine
Pierce s’est engagé de nouveau
pour une année en faveur de
Hyères-Toulon. L’arrière améri-
cain a effectué toute la saison
dernière au HTV, il tournait
en moyenne à 12 points et 3
passes décisives par match.
télex
Renate Götschl. Photo AFP
ATHLÉTISME. 10 h : championnats du monde (6
e
jour) en
direct sur Eurosport et France 3. 17h50 : championnats du
monde en direct sur France 2 et Eurosport. 19h55 : champion-
nats du monde en direct sur France 3.
FOOTBALL. 18h45 : Guingamp - Hambourg (Europa Lea-
gue) en direct sur Canal + Sport. 20h45 : Genk - Lille (Europa
League) en direct sur Canal + Sport. 1h15 (la nuit prochaine) :
Boca Juniors - Velez Sarsfield (Copa Sud America) en direct
sur Ma Chaîne Sport.
GOLF. 16h30 : Open de Zandvoort en direct sur Sport +.
TENNIS. 18 h : Masters 1000 de Cincinnati en direct sur
Sport +. 21h30 : tournoi WTA de Toronto (8
es
de finale) en
direct sur Eurosport.
notre sélection télé
Janet Evans entre en résis-
tance à la fin des années 80. A
cette époque, l’école est-alle-
mande éclabousse les bassins
de sa domination outrageuse,
Kristin Otto nageant notam-
ment dans une autre dimen-
sion. L’Américaine, sur les
longues distances, parvient
néanmoins à briser cette
hégémonie, à multiplier les
trempettes de la renommée.
Ainsi aux Jeux Olympiques de
Séoul, en 1988, quand ce phé-
nomène de précocité réalise la
prouesse de conquérir trois
médailles d’or (400 m NL,
800 m NL, 400 m 4 nages) à
dix-sept ans à peine. Ainsi le
20 août 1989, à Tokyo, quand
Janet Evans établit un nouveau record du monde du 800 m lors
des Championnats pan-pacifiques. Son chrono, 8’16"22, tien-
dra jusqu’aux JO de Pékin, en 2008, la Britannique Rebecca
Adlington réécrivant l’histoire en 8’14"10.
1989 : Janet Evans
en état de grâce
c’était un 20 août
Janet Evans. Photo AFP
D
anie l Jeand u peux,
quelles sont les ambi-
tions du MUC 72 pour
cette nouvelle saison ? « On
espère faire mieux que lors de la
précédente, qui avait été tendue
jusqu’à la fin, stressante pour
tout le monde. En même temps,
nous avions reconstruire une
équipe dont on avait perdu la
colonne vertébrale avec les
départs de Basa, Calvé, De
Melo, Romaric, Yebda, Mat-
sui… Avec le recul, on se rend
compte tout de même qu’il y
avait beaucoup de talents
au Mans mais quand on a été
se cou é c onsid ér ablem ent
comme la saison dernière, on
redevient ce qu’on a toujours
été : un petit club de Ligue 1. »
INTERVIEW
Comme Nancy, vous pei-
nez à attirer des joueurs de
L1. Comment lexpliquez-
vous ? « Ce n’est pas une ques-
tion dattractivité mais de
moyens. Avec 25 millions
d’euros de budget, on ne peut
pas aller chercher des joueurs
qui émargent à 150 000 dans
leur club. Un joueur de Ligue 1,
c’est 50 000 de salaire men-
suel en moyenne. Et quel joueur
de Ligue 1 rêverait de jouer
au Mans à vingt-cinq ou vingt-
six ans ? S’il veut nous rejoin-
dre, c’est qu’il a perdu ses rêves
de haut niveau ou que quelque
chose s’est mal passé dans sa
carrière… Sinon, je ne com-
prends pas. »
Vous êtes donc obligés de
tenter des coups. « Tout à fait.
On doit chercher d’autres cré-
neaux et je trouve que l’on se
débrouille pas mal, surtout avec
un stade de 12 500 places assi-
ses. Il faut tout de même savoir
que nous avons eu la plus petite
recette de tous les clubs qui
reçoivent Lyon pour la première
journée. Notre politique, c’est
de cibler des joueurs de vingt,
vingt-deux ans et de conforter
nos jeunes, comme Corchia qui
va émerger cette année ou Cou-
tadeur. Pour lui, nous n’avons
pas recruté à son poste, pas
mieux en tout cas. Après, nous
avons souvent découvert des
talents. Prenez Sessegnon que
nous avions fait venir de L2
comme remplaçant. Ou Grafite.
A l’époque, nous étions le seul
club à le vouloir parce qu’il était
blessé. Valide, il ne serait pas
venu. Nous en avions pris plein
la tronche quand il est arrivé et
nous en avons pris plein la tron-
che quand il est parti. C’est
comme ça, nous pratiquons un
recrutement à risques parce
qu’on sait qu’on ne peut pas
attirer des joueurs connus. »
« Des paris »
L’arrivée de Paulo Duarte
aux commandes participe-t-
elle de cette logique ? « Com-
plètement. Mais c’est l’histoire
du club ça. Quand on fait venir
Goudet de Thouars, Hantz de
Rodez ou Jeandupeux qui
n’avait pas entraîné depuis sept
ans, ce sont des paris. »
Son poste parallèle de
sélectionneur du Bénin vous
posera-t-il des problèmes de
gestion ? « On utilisera sans
doute la même solution que la
saison passée : Arnaud Cormier
assurera lintérim quand le
coach sera en sélection. »
Vous n’envisagez donc
pas de remettre le couvert
vous-même ? « Sûrement pas.
Cette expérience a été tellement
pénible au niveau de l’énergie,
j’en suis encore très fatigué. En
plus, l’équipe n’était pas con-
fiante. Ceci dit, jai arrêté
dentraîner sans frustration.
C’était ma décision. »
Un petit mot sur Nancy
pour finir. Son début de sai-
son vous a-t-il surpris ? « Oui.
Les Nancéiens marquent des
buts, sont cohérents. On
retrouve la cohérence des
débuts. Ils ont renouve le
groupe de façon habile même si
les chemins de renforts sont
différents des nôtres. Mais au
moins, avec des joueurs de L2,
ils ont des jeunes enthousiastes
qui ont tout à prouver et qui
n’ont pas besoin d’un grand
temps d’adaptation puisqu’ils
jouaient déjà en France. »
Ch. J.
FOOTBALL ligue 1
Jeandupeux : « Qui ve
de venir jouer au Mans ? »
Chargé du recrutement manceau, Daniel Jeandupeux explique la politique du prochain adversaire de Nancy
et revient sans regret sur son passage éphémère au poste d’entrneur.
Daniel Jeandupeux : « Quand on a été secoué considérablement comme la saison dernière,
on redevient ce qu’on a toujours été : un petit club de Ligue 1 ». Photo Anthony PICORÉ
Nicolas Lunven ? Un marin au septième ciel. Le vainqueur, à
bord de CGPI, de la 40
e
Solitaire du Figaro, dont la quatrième
et ultime étape est revenue à Antoine Koch (Sopra Group) hier
à Dieppe. Il faut dire que le skipper vannetais de vingt-six ans
a de qui tenir : son père Bruno s’était en effet classé deuxième
de ce qui était alors la Course de l’Aurore en 1974 et troisième
en 1975. Au classement général final, Nicolas Lunven
devance Yann Eliès (Generali) de 20’29" et Fred Duthil (BBox
Bouygues Telecom) de 26’14".
l’image
Photo AFP
VOLLEY. L’équipe
de France masculine
disputera
le championnat d’Europe
avec un nouveau duo
de passeurs, Yannick
Bazin -Toafa Takaniko,
à partir du 3 septembre
à Izmir (Turquie).
Le titulaire habituel
du poste, Pierre Pujol,
a en effet contracté
une entorse à une cheville
la semaine dernière
en Pologne.
Lionel Le Marrec,
sa doublure,
a quant à lui décidé
de prendre sa retraite
internationale.
l’info
Pujol
Nigel Mansell, champion du monde de Formule 1 en 1992,
va reprendre le volant en compétition lors des 1000 km de
Silverstone à la mi-septembre, une épreuve d’endurance des
Le Mans Series au cours de laquelle il partagera un prototype
Ginetta-Zytek avec son fils Greg. Retraité des circuits depuis
1995, le Britannique de cinquante-six ans fera également
équipe avec son compatriote Lawrence Tomlinson.
« Cela va être très spécial pour moi de courir sur ce circuit
j’ai gagné tant de fois, savoure Nigel Mansell. Je n’ai aucun
doute sur le fait que nous allons vivre un week-end exception-
nel. »
A noter que Léo, le fils aîné de Nigel Mansell, sera
également au départ de la course sur une Ferrari F430.
Nigel Mansell
sort de sa retraite
coup de volant
« Je suis excité »
« Je suis excité par la perspective des championnats du
monde en Suisse cette année et j’espère m’y montrer sous
mon meilleur jour. » Le cycliste Fabian Cancellara a
annoncé, hier, qu’il courrait la Vuelta afin de préparer les
Mondiaux sur route qui auront lieu chez lui. Son rendez-vous
de la saison.
« Je ne pense qu’à gagner»
« Je ne pense qu’à gagner, je n’envisage pas la défaite. Nous
avons plus faim de victoire que le Brésil. » Le match phare des
qualifications au Mondial 2010 de football, programmé le 5
septembre, fait déjà parler le sélectionneur de l’Argentine,
Diego Maradona. Qui ajoute : « Nous sommes tous argen-
tins et nous allons jouer contre notre plus grand rival. Il faut
que nous restions tous unis. »
vite dit
L
esly Bengaber, quelles sont vos
attentes pour cette saison sous le
maillot nancéien ? « Je suis venu ici
pour apprendre, malgré mon âge (29 ans). Je
n’attends rien de particulier, sinon m’inté-
grer dans ce groupe et faire en sorte que tout
se passe bien pour l’équipe. C’est un peu tôt
pour parler d’ambition mais on a toujours
dans un coin de la tête cette envie que la
mayonnaise prenne bien et que l’équipe aille
le plus loin possible. Vous savez, ça n’arrive
pas tous les jours de signer dans un grand
club. »
Avez-vous été surpris d’apprendre
l’intérêt du SLUC ? « C’est clair ! Au début,
j’ai demandé à mon agent si c’était une
blague. Je n’ai pas ussi à le croire durant
deux, trois jours, et puis j’ai eu le coach au
téléphone. Alors, seulement, j’ai commencé
à réaliser. Je savais que j’avais réussi une
bonne saison avec 12 points, 4 rebonds, 3
passes et 39 % à trois points en 27 minutes
environ, mais je ne pensais pas qu’elle me
permettrait de rejoindre un club pareil. »
Avez-vous eu d’autres proposi-
tions ? « Oui, un peu partout en Pro
B. Strasbourg et Cholet m’ont suivi aussi. »
Votre jeu sera-t-il compatible avec
celui de Nancy qui n’aime rien tant que
la vitesse ? « Ce ne sera pas un problème.
J’adore percuter. Ma première force, c’est le
"drive". Le coach, de toute façon, m’a
deman de jouer mon jeu et de ne pas
hésiter si j’ai une position de tir. Il ne faut
pas que je me prenne la tête. »
Ch. J.
Bengaber n’y croyait pas
Transfuge de Pro B, l’ancien ailier et capitaine de Clermont était le premier étonné
d’être contac par le SLUC.
L’ASNL a officialisé, hier, la prolongation de contrat d’Issiar Dia.
Déjà auteur d’un but cette saison, l’international sénégalais
n’avait pas caché ses envies d’ailleurs et se montrait particulière-
ment sensible à l’appel du pied adressé cet été par le PSG. Le
club au chardon aura donc s’employer pour le convaincre de
poursuivre l’aventure. Désormais lié à l’ASNL pour deux années
supplémentaires, le jeune attaquant n’honorera peut-être pas
son contrat jusqu’en 2013 mais son éventuel transfert devrait
être lucratif pour Nancy. Qui réalise de fait une excellente opé-
ration.
Nancy prolonge Dia
L
es reprises au complet sont
des privilèges rares à
Nancy. La rentrée des bas-
ketteurs du SLUC, hier, n’a pas
échappé à la règle. Pour sa
première séance de la saison
2009-2010, Jean-Luc Mons-
chau a dirigé un effectif pana-
ché, composé d’espoirs et des
rares professionnels disponi-
bles.
GRAND ANGLE
Les frères Greer sont en effet
retenus en sélection avec la
République dominicaine, John
Cox fréquente le kiné pour une
entorse légère, Akin Akingbala
se démène encore avec des pro-
blèmes de visa et l’infortuné
Kaniel Dickens a raté sa corres-
pondance et ne devait atterrir à
Paris qu’à 18h30, soit avec une
demi-journée de retard. Même
l’entraîneur a failli manquer la
reprise puisqu’un coup de froid
carabiné, importé d’un séjour
au Canada, a laissé planer un
soupçon de grippe A. Fausse
alerte en l’occurrence.
Si l’intersaison a balayé des
figures historiques du club
(Samnick, Julian) et effacé des
tablettes nancéiennes les noms
de Wilson et Zaki, le SLUC
revendique une certaine stabi-
lité pour l’exercice à venir. Les
prolongations de contrat de
Brun, d’Akingbala et la promo-
tion de Njoya plaident en ce
sens. Surtout, le champion de
France 2008 entend préserver
son identité sur le terrain
autour d’un jeu basé sur la
vitesse, la percussion et l’inten-
sité défensive avec des recrues
choisies sur ces critères. « Ils
vont rester dans ce que l’équipe
sait faire, notamment Slaughter
qui est un vrai décathlonien du
basket. Il court et il saute »,
développe Jean-Luc Monschau
qui ajoute : « Si nous avons la
meilleure affluence de France,
cest aussi parce que mes
joueurs produisent un jeu spec-
taculaire. Ici, nous avons trois
critères : mouiller le maillot,
partager le ballon et pratiquer
un basket basé sur la vitesse.
Nous n’avons jamais renié ces
engagements. »
« C’est du vol »
Au chapitre de l’ambition, le
coach avance simplement, et
comme chaque année, qu’il
espère « faire le mieux possi-
ble ». Nancy, de toute façon,
n’est plus un club qui peut se
contenter du maintien. « En
cinq ans, nous avons gagné les
cinq compétitions organisées
par la Ligue : le championnat,
la première place de la saison,
le ranking, les As et le trophée
des champions. Nous sommes
aussi allés cinq fois à Bercy »,
rappelle Monschau. Malgré le
positivisme de l’entraîneur, le
dernier exercice a toutefois
lais un goût d’inachevé à
Gentilly avec une éviction
rapide de l’Euroligue et de la
semaine des As une finale per-
due en Coupe de France et une
première place qui senvole
d’un rien à Villeurbanne. Une
succession d’actes manqués,
provoqués en partie par une
cascade de blessures.
Le SLUC aspire naturellement
à un exercice moins contrariant
cette saison. Pour autant, il ne
pourra s’empêcher de macérer
sa non-qualification en Euroli-
gue et son reversement en
Eurocup, épisode tumultueux
qui avait animé son but
d’été. « On avait gagné nos
trois ans en Euroligue grâce au
ranking mais on nous a volé ce
droit sur le terrain administra-
tif, déplore Monschau. Mes
joueurs vont jouer l’Eurocup,
aucun souci, mais il y a un
préjudice énorme pour eux en
terme d’exposition et de con-
trat. C’est du vol. Si une ligue ne
respecte pas ses règlements,
peut-on avoir du respect pour
elle ? En tout cas, on en repar-
lera. » Personne n’en doute.
Christian JOUGLEUX.
BASKET nancy a repris l’entraînement
Le SLUC en mode continu
Nancy a repris l’entraînement hier, avec un effectif duit, un recrutement conforme aux canons lorrains
et toujours cette amertume liée à la perte de l’Euroligue.
Marcus Slaughter (au premier plan) et Lesly Bengaber gauche) ont pris leurs marques, hier, lors de la reprise du SLUC Nancy.
Photo Anthony PICORÉ