User manual
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- Une nouvelle fenêtre s’ouvre. Sélectionnez l’appareil de calibrage que vous avez reçu avec votre
scanner. Si vous avez reçu, le montage s'affiche
- Suivez le schéma ci-dessous et placez votre boîte ou carte de calibrage au centre du plateau.
Cliquez sur «Continue Calibration» (Poursuivre le calibrage).
- Le scanner fait alors tourner la carte de calibrage (ou la boîte) vers la gauche et la droite sur
le plateau tournant, lance ses lasers et récupère une série de données. Soyez patient, ce
processus peut prendre quelques minutes.
- Une fois la première étape du calibrage réalisée, suivez les instructions pour la deuxième étape
du calibrage et déplacez la carte de calibrage (ou la boîte) vers l’avant ou l’arrière. Cliquez sur
«Continue Calibration» (Poursuivre le calibrage) lorsque la carte (ou la boîte) se trouve dans sa
nouvelle position.
III. Bases de la numérisation 3D
1. Fonctionnement de notre scanner 3D
Le scanner 3D Matter and Form est un scanner laser. Les scanners laser fonctionnent en pointant
un laser sur un objet et en utilisant une caméra pour capturer les données fournies par le laser
lorsque celui-ci frappe la surface d’un objet. Un logiciel est ensuite utilisé pour combiner toutes
ces données. Avec le scanner Matter and Form, les données sont générées à un taux d’environ
2000 points par seconde, tandis que les lasers balaient la surface d’un objet. Ces données se
composent de en des milliers de points individuels qui enregistrent des informations telles que
les détails de surface, la distance par rapport à la caméra, la texture et la couleur. Ces milliers
de points, lorsqu’ils sont observés ensemble, forment un «nuage de points», une représentation
directe de l’objet scanné.
Le scanner peut très bien capturer les formes organiques. Les courbes, les détails de surface
et la géométrie extérieure sont très bien scannés. Les cavités profondes et les éléments qui se
superposent sont cependant difficiles à capturer avec précision. Par exemple, il peut scanner
l’extérieur d’une paille, mais pas tout l’espace vide à l’intérieur de la paille. Tel un appareil photo, le
scanner ne peut capturer que ce qui se trouve dans son champ de vision.
2. L’importance du calibrage
Afin de maximiser la précision du scanner, nous encourageons fortement les utilisateurs à
procéder au calibrage après que le scanner ait été déplacé. Chaque scanner a des différences
infimes et uniques en raison du processus de fabrication, des variations de température et du
placement physique. Par conséquent, il est nécessaire de permettre au logiciel de mesurer et de
compenser correctement (c’est-à-dire de calibrer) de telles différences.
Le calibrage est particulièrement important lorsqu’un scanner est déplacé. Toutes les données
collectées par le scanner sont en relation avec le centre de repos du plateau tournant. Étant donné
que le plateau tournant peut se déplacer jusqu’à 1 mm, tout décalage potentiel peut avoir un
impact sur ce que la caméra, les lasers et le logiciel supposent être le centre de repos du plateau
tournant, lords de la construction d’un nuage de points.
Tout au long du processus de calibrage, la caméra, les lasers et le logiciel du scanner développent
des points de référence dans un système de coordonnées XYZ en se basant sur la géométrie
et les angles de la boîte de calibrage et ses surfaces damées. Une fois terminé, le logiciel et le
micrologiciel enregistrent ces points de référence pour scanner tous les sujets suivants jusqu’à ce
que le calibrage soit à nouveau terminé et que de nouveaux points de référence soient enregistrés.
3. Que se passe-t-il lors d’un scan ?
Le scanner utilise deux lasers pour scanner les objets de taille petite à moyenne qui sont placés
sur son plateau tournant. Une rotation offre une couverture à 360° d’un objet. Pour certains petits
objets, une rotation complète suffit pour scanner l’objet entier. Pour scanner des objets plus
grands, la tête du scanner se lève et détecte automatiquement s’il faut davantage scanner l’objet.
Comme s’il construisait un gâteau multicouche virtuel, le scanner effectue d’autres passages
jusqu’à ce que toute la hauteur de l’objet ait été capturée.
Lors du scan, le plateau tourne vers l’avant, mais parfois vers l’arrière. Ceci est censé être ainsi
et s’appelle «Adaptive Scanning» (Scan adaptatif). Son but est de capturer autant de l’objet que
physiquement possible. Lorsque de nouveaux groupes de points sont enregistrés, la distance entre
eux et les groupes de points précédemment enregistrés est calculée. Si une trop grande distance
par rapport au dernier point enregistré est détectée, le scanner effectue une sauvegarde et scanne
à nouveau les zones entre les deux groupes de points pour essayer de collecter davantage de
données sur ces distances.