Product Brochure

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L’ALIMENTATION D’AIR
Le compostage étant un processus de combustion, il est indispensable de créer
un apport d’air suffisant pour alimenter le processus. C’est pourquoi, avec un tas
de compost, il est impératif de retourner régulièrement le mélange afin d’apporter
suffisamment d’oxygène au foyer de combustion.
Dans un tas de compost actif, la température la plus élevée se trouve au coeur
du compost. Le fait de retourner le mélange permet d’exposer régulièrement de
nouveaux débris à cette chaleur, ce qui accélère le processus de décomposition.
Grâce à la technique d’aération du compost et à l’alimentation en air du
ComposTumbler, vous possédez un avantage considérable sur les autres méthodes de
compostage. Au lieu de déployer des efforts interminables et exténuants à retourner
un tas de compost à la fourche, vous pouvez désormais mélanger et aérer tout le
chargement de compost en faisant simplement tourner le tambour. D’ordinaire, ce
processus parfaitement naturel peut prendre des mois, voire des années. Grâce au
ComposTumbler, il s’accomplit - dans des conditions soigneusement contrôlées - en
l’espace de quelques jours.
UTILISEZ LA MÉTHODE
QUI VOUS CONVIENT
LE MIEUX !
Il existe de nombreuses façons
de réaliser un compostage. Avec
votre ComposTumbler, vous
pouvez les essayer toutes, et vous
dépenserez nettement moins
d’énergie physique. Si vous avez
à votre disposition des matières
vertes humides et des matières
brunes sèches dont la combinaison
présente un rapport carbone /
azote situé entre 25/1 et 35/1, et si
par ailleurs vous disposez de ces
matières en quantité suffisante et
que vous pouvez consacrer trois
à dix minutes par jour à examiner
votre compost, vous pourrez alors
produire sans problème votre
premier compost en 14 jours.
Tout cela est possible avec
votre ComposTumbler !
Mais si vous préférez opter pour
une procédure plus longue, vous
utiliserez de plus petites quantités
de matières. Vous les ajouterez
quotidiennement - ou à intervalles
de quelques jours - au contenu
déjà présent, en fonction de la
quantité de substances dont
vous disposez et de la masse de
compost que vous souhaitez pro-
duire. Si vous préférez retourner
votre compost à des intervalles
de quelques jours et que vous
n’avez pas envie de relever
régulièrement la température ou
d’ajouter un activateur, il vous
suffit d’appliquer une procédure
plus lente, pour laquelle il faudra
naturellement attendre un peu
plus longtemps. Mais vous pouvez
également combiner ces deux
procédures : vous commencez par
remplir le composteur, 2 à 3 fois
par semaine, puis, plus fréquem-
ment par la suite. Dès que vous
avez introduit un volume suffisant
de matières, vous entamez un
compostage à chaud en ajoutant
un activateur ou de la farine de
sang. Vous obtiendrez alors un
compost prêt à l’emploi au cours
des deux semaines suivantes.
LE CONTRÔLE DE L’HUMIDITÉ :
RIEN DE PLUS SIMPLE
Trop humide
Humidité idéale
Trop sec
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LE TAUX D’HUMIDITÉ
Dans un tas de compost, l’ensemble du mélange doit contenir environ 50 %
d’humidité. Un taux d’humidité trop élevé, ou au contraire trop faible, ralentit le
processus de compostage. On peut évaluer le taux d’humidité en prenant une poignée
du mélange et en la comprimant. Si le mélange n’est pas malléable et qu’il forme
une motte compacte, c’est que le taux d’humidité est trop faible. S’il en sort de l’eau,
c’est au contraire qu’il est trop humide. Examinez régulièrement votre compost afin
de vérifier son taux d’humidité. Si le compost est trop sec, humectez-le légèrement
à l’aide d’un tuyau d’arrosage pour augmenter son apport en eau. En revanche, si
son taux d’humidité est trop élevé (en particulier lorsque vous constatez une odeur
désagréable), ajoutez-y des matières sèches telles que de la sciure de bois ou des
feuilles mortes afin d’absorber l’humidité excédentaire.
LA TAILLE DES DÉCHETS
Le fait de hacher finement ou de déchiqueter les matières a un double effet sur
votre compost. Ceci permet d’abord qu’une plus grande surface de matières soit en
contact avec l’air, et, ensuite, que l’écorce des végétaux soit entamée et donc mieux
désagrégée. Ainsi, les micro-organismes qui assurent le compostage peuvent pénétrer
bien plus vite dans ces débris, et par conséquent les décomposer bien plus rapidement.
En résumé, plus les déchets sont petits, plus le compostage est rapide.
Pour le compostage à chaud en 14 jours, il est nécessaire de déchiqueter ou de
hacher finement les matières brutes. Pour cela, un broyeur peut s’avérer fort utile,
bien que dans la plupart des cas il n’y ait pas lieu de recourir à des outils spéciaux
pour composter les matières que vous utilisez. Une tondeuse à gazon permet de
broyer les feuilles et autres substances organiques souples.
LE VOLUME
La rapidité de compostage dépend des quantités de matières que vous pouvez
introduire en une seule fois dans l’appareil. Si le compostage doit s’opérer en
14 jours, vous devez alors être en mesure de remplir le ComposTumbler Original
au moins aux 2/3 (ce qui correspond approximativement à 420 litres), tandis que le
ComposTumbler Compact, quant à lui, doit être impérativement rempli au maximum
de sa capacité. Si vous ne disposez pas d’une masse suffisante de matières, vous
ne pourrez pas conserver la chaleur pendant la durée nécessaire, qui est de quatre à
sept jours.
Si vous ne pouvez pas rassembler assez de matières premières, ce n’est pas un
problème : vous pouvez malgré tout réussir votre compostage en remplissant le
Tumbler au fur et à mesure. Dans ce cas, le compostage durera évidemment un peu
plus longtemps, mais il vous fournira assurément un compost de première qualité.
Cette procédure est expliquée dans le chapitre intitulé “Le compostage retardé : une
méthode compatible avec votre ComposTumbler”.
LES MATIÈRES
À TENEUR ÉLEVÉE EN
AZOTE FOURNISSENT UN
COMPOST PLUS CHAUD
Si vous faites partie de ces chan-
ceux qui peuvent se procurer du
fumier frais de la ferme, vous
pouvez utilisez cette matière
première de diverses façons pour
votre compostage. En effet, grâce
à elle, vous procurez à votre
compost une source d’azote,
qui en constituera l’ingrédient
essentiel ; à titre d’exemple,
reportez vous à la recette n° 5 de
la page 21.
Le fumier de volaille présente
une teneur maximale en
azote ; les fumiers de mouton,
de chèvre, de vache et de
cheval sont à peu près aussi
riches en azote et ils sont très
efficaces…
Mais vous pouvez également l’uti-
liser comme agent de démarrage
dans presque toutes les autres
recettes, en additionnant à votre
compost quelques pelletées ou
quelques seaux de fumier afin de
favoriser la production de chaleur
lors du premier chargement ou
au cours des premiers jours. Le
fumier de volaille contient le taux
d’azote le plus élevé ; les fumiers
de mouton, de chèvre et de cheval
sont à peu près aussi riches et
ils sont très efficaces ; quant à
la bouse de vache, elle contient
le taux d’azote le plus faible de
cette catégorie. Attention : le
fumier composté a déjà subi un
processus de décomposition et ne
présente donc aucun intérêt pour
vous. Le fumier déshydrogéné que
vous trouvez dans le commerce
contient environ cinq fois plus
d’azote que le fumier frais.
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