Vorwort

IV
the period, they are to be played as short
appoggiaturas. When triplets occur in
combination with a dotted eighthnote
(quaver) and a sixteenthnote (semiqua-
ver) , the latter is written after
the last note of the triplet in accordance
with the actual note value. No general
rule can be given for the execution. (See
Eta Harich-Schneider: Über die Anglei-
chung nachschlagender Sechzehntel an
Triolen; Die Musikforschung, XII, 1959,
No. 1, and Erwin R. Jacobi: „Über die
Angleichung nachschlagender Sech-
zehntel an Triolen Bemerkungen und
Hinweise zum gleichnamigen Artikel
von Eta Harich-Schneider; Die Musik-
forschung, XIII, 1960, No. 3. Paul Ba-
dura-Skoda: Schubert as Written and as
Performed; The Musical Times, London,
December 1963). In some cases, partic-
ularly in more rapid tempos, the two
notes can be struck together. The deci-
sion here must be left to the player.
Cologne, sommer 1971
Paul Mies
Préface
Cette édition regroupe en trois volumes
toutes les sonates pour piano de Franz
Schubert, y compris les sonates inache-
vées ou celles dont les sources sont in-
complètes.
Pour les 1
er
et 2
e
volumes, on a pu
disposes des autographes de Schubert en
photocopie pour D 537, 575 (1
er
mouve-
ment: 92 mesures, Scherzo: 104 mesu-
res, Andante: 59 mesures, Finale: 236
mesures), 784, 850, 894, 958, 959 et
960. En outre, pour toutes les sonates
on a consulté les pre-mières éditions.
D 537, 568, 575, 664, 784, 958, 959 et
960 nont été imprimés quaprès la mort
de Schubert. Pour ces sonates, les diffé-
rences entre les autographes et les pre-
mières éditions ne peuvent guère prove-
nir du compositeur lui-même. Cepen-
dant D 575 (voir Remarques) fait excep-
tion. Pour les autres sonates, on est en
droit de croire que Schubert a fait lui-
même des changements au moment de
limpression.
Lorsqu’à une main, on rencontre des
notes tenues et un mouvement mélodi-
que, on devra, selon les sources, lier la
mélodie, même si ce nest pas indiqué.
Dans une structure identique, les légato
et les signes de staccato indiqués pour
une main, sont valables aussi pour
lautre. Quand les accords doivent être
liés (légato ou liaison), Schubert nem-
ploie le plus souvent quun seul arc. Si
les mêmes accords réapparaissent dans
le courant dune phrase, larc ne se trou-
ve pas toujours devant la même note de
laccord. Comme parfois dans les Dan-
ses, il arrive aussi dans quelques mouve-
ments des Sonates que lanacrouse et la
mesure finale nont pas de concordance,
la mesure finale ayant un excédant de
valeur; mais sur ce point il ny a pas de
raison de modifier les sources.
En général, on ne peut reconnaître ni
dans les autographes, ni dans les pre-
mières impressions une distinction vou-
lue et continue entre le point et le trait
(trait conique) comme signe de staccato.
Ce nest qu’à peu près à partir de D 840
quune distinction paraît être voulue.
Dans ces sonates dune èpoque plus tar-
dive, le point et le trait (conique) sont
fidèlement reproduits daprès les sour-
ces. Pour les sonates plus anciennes, on
ne sest servi, en général, que du point
de staccato. Seulement à quelques rares
endroits où le trait conique est manifes-
tement voulu, il a été reproduit daprès
les sources. Les différents accents em-
ployés par Schubert: sf, fz, sfz, u, fz u,
ont été maintenus daprès les sources.
Ceci compte aussi pour la notation des
appogiatures; elles se joueront en appo-
giatures courtes selon la coutume de
l’époque. Lors de la rencontre dun trio-
let avec un rythme pointé la 2
e
note de la figure pointée est placée après
la 3
e
note du triolet en tenant compte de
sa valeur réelle. Pour lexécution, on ne
peut établir de règle. (cf. Eta Harich-
Schneider: Über die Angleichung nach-
schlagender Sechzehntel an Triolen;
Die Musikforschung, XII
e
année 1959,
1
er
cahier, et E. R. Jacobi: «Über die An-
gleichung nachschlagender Sechzehntel
an Triolen» Bemerkungen und Hin-
weise zum gleichnamigen Artikel von
Eta Harich-Schneider; Die Musikfor-
schung, XIII
e
année 1960, 3
e
cahier.
Paul Badura-Skoda: Schubert as Writ-
ten and as Performed; The Musical
Times, London, December 1963). Dans
quelques cas, principalement dans les
mouvements plus vifs, ces 2 notes peu-
vent être jouées en même temps. Lexé-
cutant est libre de choisir.
Cologne, été 1971
Paul Mies