Preface

V
tions (par exemple pour lexécution des
fioritures etc.) sont réunis dans un ap-
pendice joint à cette édition. Grâce à
lamabilité de son propriétaire, M. le
docteur Paul Oppenheim, Princeton,
New Jersey, on a pu se baser dans cette
édition sur les autographes des Quatre
Impromptus op. 90. La façon inaccou-
tumée de désigner la mesure et la tonali-
té dans lopus 90, No 3, pourra surpren-
dre certains lecteurs. Elle sexplique, si
lon tient compte du changement arbi-
traire opéré par le premier éditeur qui
transposa ce morceau en Sol majeur et
fit jouer 4 noires par mesure. Cest pres-
que toujours sous cette forme étrangère
à Schubert que cette œuvre a été éditée
jusqu’à présent.
Lautographe des Quatre Impromptus
op. posth. 142 était inaccessible du vi-
vant de l’éditeur de cette édition. Ce
nest quen 1961 que Paul Badura-Sko-
da, Vienne, a pu lexaminer. Daprès la
comparaison des textes quil a faite (voir
Neue Zeitschrift für Musik, Décembre
1961; là, les chiffres indiquant le nom-
bre des mesures correspondent à la ver-
sion où elles ont été intégralement im-
primées avant que les signes originaux
de reprise ne fussent rétablis), il sensuit
quelques changements dont on a tenu
compte dans la présente réédition. Dans
No 1, les mesures 84108a sont notées
entre des barres de reprise et la prima-
volta (mesure 108a) avec le signe de re-
prise ont été ajoutés, étant donné que
cette mesure et lindication de reprise
avaient été omises par Diabelli, l’éditeur
de la première édition. De même, la ré-
pétition des mesures 6982a na pas été
entièrement notée, mais daprès lauto-
graphe, marquée par des signes de re-
prise. Il est vrai qu’à la mesure 84 le si-
gne de reprise manque dans lautogra-
phe. La 3
e
variation du No 3 pose un
problème rencontré souvent chez Schu-
bert: comment rendre à limpression la
figure et comment lexécuter? A
cet égard, les autographes de Schubert
sont souvent inconséquents et de ce fait
ne pourraient servir dexemple pour
limpression; notre édition suit exacte-
ment la valeur métrique des notes, mais
cette notation nimplique pas une exé-
cution que le joueur doit suivre stricte-
ment. Lexécutant devra juger si, selon
le mouvement et lexpression, la double
croche devra être jouée en même temps
ou après la 3
e
croche du triolet (cf. aussi
op. 90, No 1).
Automne 1974