Preface

V
lection, Zurich (H. C. Bodmer, M. D.,
Ph. D. h. c.); Anthony van Hoboken
Collection, Ascona; Koch-Floersheim
Collect., Wildegg (Aargau); T. Odling
Collection, London; Öffentliche Wissen-
schaftliche Bibliothek (formerly Prus-
sian State Library), Berlin; Beethoven
House and Archives, Bonn; British Mu-
seum, London; West German Library,
Marburg; Bavarian State Library, Mu-
nich; University Library, Tübingen; Li-
brary of Congress, Washington, D. C.;
Society of the Friends of Music, Vienna;
Austrian National Library, Vienna. We
are also equally indebted to Professor
Dr. Joseph Schmidt-Görg, Bonn, for his
readiness at all times to assist us, in sci-
entific problems, with his ever valuable
advice, which has contributed very
greatly to the value of the edition.
The frontispiece representing Beet-
hovens Life Mask made by Franz Klein
in Vienna in 1812 is reproduced
through the kind permission of the
Beethoven House Association in Bonn.
Préface
Pour rétablir le texte des sonates de
Beethoven dans sa forme primitive, pu-
rifié de toute addition arbitraire et de
tout changement faits par les éditeurs,
on a dabord puisé aux sources des écrits
authentiques (autant quils étaient en-
core existants ou accessibles), c.–à–d.
aux autographes et aux copies contrô-
lées par Beethoven. Ceci était possible
pour les op. 22, 26, 27 No. 2, 28, 53,
57, 78, 79, 81a (seulement premier
mouvement), 90, 101, 109, 110, 111.
Pour les autres sonates, ces pièces
avaient disparu. En outre, pour toutes
les œuvres on a pu disposer des éditions
originales. Autant quelles avaient été
contrôlées par Beethoven, elles peuvent
être considérées comme un important
témoignage de ses intentions, abstrac-
tion faite, bien entendu, des nombreuses
fautes dimpression dues visiblement à
la négligence. Il faut y ajouter les pre-
mières éditions sorties tout de suite
après l’édition originale et qui, parfois,
dans les cas de doute, ont donné de pré-
cieux éclaircissements.
Les inexactitudes d’écriture et les
fautes dimpression nont pas été repro-
duites. Afin de ne pas trop surcharger la
partition de parenthèses, l’éditeur a
omis les parenthèses pour les signes qui
avaient été de toute évidence oubliés ou
laissés de côté, par négligence du gra-
veur ou pour des raisons de simplifica-
tion. Des parenthèses ont toutefois été
mises dans tous les cas où lexactitude
des compléments pouvait être mise en
doute. Au lieu de p o (P O) et senza
sordino (c.–àd. sans sourdine = avec
pédale) on a choisi l’écriture moderne
o s. En outre, on a pris soin de réta-
blir dans sa forme primitive et originale,
non seulement le langage mélodique,
mais aussi laspect du texte, c.–à–d. la
façon particulière à Beethoven de répar-
tir les notes sur les deux portées, faisant
ressortir ainsi dune manière plastique le
rapport des notes entrelles et le mouve-
ment des lignes. On a également conser-
vé son écriture si caractéristique en ce
qui concerne lemploi des silences et le
tracé des notes, soit avec crochets sim-
ples, doubles, détachés ou reliés entreux
par une barre. Ceci montre un des élé-
ments essentiels du style de Beethoven,
c.–à–d. la fusion et la pénétration de
l’écriture homophone et polyphone qui,
de cette façon, sexprime aussi extérieu-
rement.
Nous remercions ici toutes les biblio-
thèques et collections qui ont mis à no-
tre disposition les autographes, les co-
pies contemporaines, les éditions origi-
nales et les impressions de l’époque,
nous permettant ainsi de reconstituer les
textes originaux; nous nommerons par-
ticulièrement: Collection du Dr. med.
Dr. phil. h. c. H. C. Bodmer, Zurich;
Collection Anthony van Hoboken, Asco-
na; Collection Koch-Floersheim, Wild-
egg (Aargau); Collection T. Odling,
Londres; Bibliothèque Publique Scien-
tifique, anciennement Bibliothèque
dEtat, Berlin; Maison et Archive de
Beethoven, Bonn; Musée Britannique,
Londres; Biblioth. de lAllemagne occ
le
,
Marbourg; Bibliothèque de lEtat Bava-
rois, Munich; Bibliothèque de lUniver-
sité, Tubingue; Bibliothèque du Con-
grès, Washington; Société des Amis de la
Musique, Vienne; Bibliothèque Nationa-
le Autrichienne, Vienne. Nos remercie-
ments sadressent non moins à Monsieur
le Professeur Dr. Joseph Schmidt-Görg,
Bonn, de nous avoir éclairés avec tant
dempressement de ses précieux conseils
dans les questions scientifiques qui ont
enrichi cette édition.
Grâce à laimable autorisation de la
Société «Beethoven-Haus», Bonn, le
moulage facial de Beethoven pris de son
vivant par François Klein à Vienne en
1812, a été reproduit en face du frontis-
pice.
Winter 1975/76