User manual

8 13
sont effectuées également en intérieur, puisque c’est là que ces mesures sont utiles. Pour réduire
au maximum des imprécisions inhérentes au système, il convient néanmoins de respecter les
procédures de mesurage.
Comme évoqué plus haut, les mesures peuvent varier considérablement même avec de faibles
modifications de la position de mesure (de manière beaucoup plus visible dans le champ des
basses fréquences). Il peut être judicieux de connaître le maximum local dans la pièce
concernée afin d’estimer la charge, même si ce lieu ne correspond pas exactement avec le point
à examiner (par exemple le chevet du lit).
En effet, des modifications infimes de l’environnement peuvent provoquer de grandes modifications
de la densité de puissance locale. Même la personne qui effectue la mesure a une influence sur
l’endroit exact du maximum. Une valeur faible relevée à un endroit peut ainsi être beaucoup plus
élevée le lendemain. Le maximum atteint dans une pièce change la plupart du temps lorsque quelque
chose se modifie sur la source de rayonnement ; il est donc plus représentatif pour l’estimation de la
charge.
Les descriptions suivantes se rapportent à la mesure des immiscions, c’est-à-dire à la détermination
de la densité de puissance sommaire, pertinente pour la comparaison de valeur.
Cet appareil permet également d’identifier ce qui provoque cette charge et donc de mettre en place
des mesures correctives et un blindage appropriés ; il permet donc une mesure des émissions (ce
à quoi l’antenne fournie est destinée). La marche à suivre pour la mise en place du blindage est
expliquée dans un paragraphe séparé à la fin de cette notice.
Procédure étape par étape pour effectuer des mesures
Remarque préliminaire concernant l’antenne
Les antennes logarithmiques périodiques existent en principe sous deux versions :
- optimisée en tant qu’antenne radiogoniométrique (angle d’ouverture plus petit, caractéristique de
sondage optimale, qualités de mesure moindres)
- optimisée en tant qu’antenne de mesure (angle d’ouverture plus large, caractéristique de mesure
optimale / qualités radiogoniométriques moyennes)
L’antenne fournie offre un compromis entre une caractéristique de mesure prédominante et dispose
également de très bonnes qualités radiogoniométriques. Ainsi, la direction du rayonnement peut être
déterminée de manière fiable, permettant ainsi un assainissement ciblé.
Important : L’antenne étant orientée vers le bas pour limiter les influences du sol, il faut viser avec
la pointe de l’antenne environ 10° sous l’objet à mesurer afin d’éviter les erreurs de lecture. Si le
point est légèrement surélevé, par exemple une antenne de téléphonie mobile, viser à l’horizontale
(voir schéma).
Si on vise du bord avant en haut de l’appareil jusqu’à la pointe du plus petit résonateur, on a un
angle de 10°. Quelques degrés de plus ou de moins n’induisent pas une grosse différence. La
«ligne de visée» est marquée sur l’antenne.
La procédure à suivre pour un mesurage pertinent est détaillée dans la suite de cette notice.
Dans des cas particuliers, par exemple si une charge d’une force similaire provient d’un téléphone
DECT dans la maison ou d’une antenne de téléphonie mobile à l’extérieur de la maison, il peut
être judicieux de déterminer d’abord la valeur «de l’extérieur» avec l’appareil DECT éteint, ensuite
celle de l’appareil DECT et pour comparer, de faire la somme des deux valeurs (ce chiffre n’est
fiable que si les mesures liées à la direction ont été effectuées avec une antenne Log-Per, la
UBB27 prend en compte les deux composantes. Il n’existe pas à l’heure actuelle de procédure
officiellement définie, étant donné que les institutions de normalisation considèrent qu’un
mesurage fiable quantitativement, dirigé et reproductible n’est possible que dans des «conditions
de champ libre».
Pour effectuer de manière sûre la comparaison de la valeur limite, vous pouvez multiplier par 4 la
valeur affichée et prendre le résultat comme base de comparaison. Ce calcul est effectué par de
nombreux biologistes de la construction de telle sorte qu’il n’émane en aucun cas d’une charge
plus faible que dans la réalité, y compris dans le cas où l’appareil de mesure utilise la tolérance
spécifiée à la baisse. Il faut néanmoins savoir que si la tolérance est utilisée vers le haut, la valeur
calculée est nettement plus élevée.
Ce facteur d’incertitude de la mesure parait au premier abord très élevé, il doit être cependant
relativisé (on obtient un facteur 2 même avec un analyseur à spectre professionnel).
Le rapport entre la charge minimale et maximale d’une station de base de téléphone mobile est
en général de 1: 4. Comme on ne peut jamais savoir la charge de la station de base de téléphonie
mobile au moment de la mesure, on peut, afin d’estimer la charge maximale, effectuer la mesure à
un moment de très faible charge (très tôt le matin, par exemple entre 3 et 5 heures, ou le dimanche
matin), et multiplier ensuite par 4. Comme évoqué dans le paragraphe précédent, on peut
également prendre ne compte une marge de sécurité dans le calcul, avec cependant le risque de
surestimer la charge de manière irréaliste.
Mesure quantitative :
Cas particulier UMTS
Le signal UMTS a de nombreuses propriétés similaires au «bruit blanc» et requiert donc une
attention particulière. Pour mesurer le signal UMTS, tenir l’appareil pendant 1 à 2 minutes dans la
direction du rayonnement principal. Il est important de respecter cette durée pour que la mesure
soit réaliste, puisque des variations d’un facteur de 3 à 6 (en plus ou en moins) peuvent survenir
dans un court laps de temps, en raison de la caractéristique du signal UMTS.
Attention : le signal UMTS peut être jusqu’à 5 fois sous-estimé (5). Gigahertz Solutions propose les
analyseurs HF HF58B-r et HF59B pour un mesurage UMTS optimisé, techniquement très difficile.
(5) Valeur habituelle pour cette classe d’appareils présents sur le marché
Mesure quantitative :
Cas spécial: Le radar
Sur les bateaux et les avions, les faisceaux de radars sont émis par des antennes qui tournent
lentement autour de leur axe. C’est pourquoi leurs signaux ne sont mesurables (à condition que
la force du signal doit suffisante) qu’à des intervalles de quelques secondes et pendant quelques
millisecondes. Cela induit une situation de mesurage particulière.
Nous conseillons la procédure suivante lors de l’identification acoustique d’un signal radar (un
«bip» bref, qui se répète toutes les 12 secondes dans les cas extrêmes, plus fréquemment en cas
de réflexions):