User manual
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2. N'utilisez que de l'étain à usage électronique SN 60 Pb (60% d'étain,
40% de plomb) avec âme en colophane servant également de flux.
3. Utilisez un petit fer à souder d'une puissance maximale de 30 watts. La
panne du fer doit être parfaitement propre (exempte de restes d'oxydes)
pour que la chaleur du fer soit bien transmise aux points de soudure.
4. Effectuez rapidement les soudures, les soudages trop longs détério-
rant les composants et provoquant le détachement des pistes de
cuivre.
5. Pour souder, placez la panne du fer, bien mouillée d'étain, sur le point
de soudure de manière à toucher simultanément le fil du composant et
la piste. Ajoutez simultanément de l'étain (pas de trop), qui est alors
également chauffé. Dès que l'étain commence à couler, enlevez-le du
point de soudure ; attendez que l'étain restant se soit bien étalé et éloi-
gnez le fer à souder du point de soudure.
6. Après éloignement du fer, veillez à ne pas bouger le composant qui
vient d'être soudé pendant environ 5 secondes. Une soudure impec-
cable présente alors un aspect argenté brillant.
7. Une panne de fer à souder propre est la condition essentielle de la
bonne exécution des soudures : il est autrement impossible de bien
souder. Il est donc recommandé d'enlever après chaque utilisation du
fer à souder l'étain superflu et les salissures à l'aide d'une éponge
humide ou d'un grattoir en matière plastique à base de silicones.
8. Après soudage, les pattes doivent être coupées aussi courtes que
possible et directement au-dessus de la soudure à l'aide d'une pince
occupant de côté.
9. Pour le soudage de semi-conducteurs, de DEL et de CI, le temps de
soudage ne doit pas dépasser 5 secondes environ, faute de quoi le
composant sera détérioré. Il est de même très important pour ces
composants de bien respecter la polarité.
10. La pose des composants terminée, vérifiez d'une manière générale
sur chaque circuit que tous les composants ont été placés correcte-
Il faut remplir une autre condition pour rendre une installation fiable. Il faut,
non pas diffuser la lumière en fonctionnement continu, mais en la modulant
(dans le cas le plus simple par des impulsions). Cela rend le récepteur sen-
sible uniquement aux fréquences modulées ou d'impulsions.
Nous voulons ici insister sur le fait que ces barrages photoélectriques infra-
rouges offrent bien d'autres possibilités d'utilisation : cela va du modélisme
(sécurité de passages à niveau) à l'annonce de visiteurs sans contact en
passant par l'éclairage d'escalier automatique ou les minuteries.
La diode à luminescence infra-rouge LD 274 est fabriquée par Siemens,
voici ci-dessous les types d'équivalence d'autres fabriquants. La partie acti-
ve de 0,3 x 0,3 mm2 de la surface de la puce produit de la lumière infra-
rouge d'une longueur d'onde de 950 nm typiques. En cas de rouge foncé très
foncé (de 780 nm environ), la gamme de lumière visible se perd vers le
"bas". Une focalisation étroite du rayon émis, dont l'angle d'ouverture n'est
que de 5°, est bienvenue.
Un phototransistor adapté apporte (entre autres) la radio. Le BPW40 reçoit
les rayons infra-rouges dans un angle large et est bien adapté à la gamme
des LD274 grâce à sa sensibilité spectrale.
L'impulsion de la diode d'émission s'effectue avec un signal carré de fré-
quence réglable ; elle est produite par la minuterie universelle NE555 dans
l'émetteur, et la durée de mise en circuit est variable (30...140 µseconde,
réglable par le potentiomètre P1) et le temps de décharge de C1 (par R2)
reste constant avec environ 40 µseconde.
Sur la face de réception, les éclairs infra-rouges rencontrent la surface de
base du phototransistor T2 sensible à la lumière. Les photons arrivant pro-
voquent la libération d'électrons qui permettent alors la circulation de courant
du collecteur à l'émetteur (comme pour le transistor traditionnel bipolaire).
Les variations d'intensité produites par l'impulsion conduisent à des modifi-
cations de tension à la résistance du collecteur R4, qui parviennent par le
biais du condensateur de liaison C4 à l'amplificateur opérationnel (OpAmp).
L'amplitude de la tension alternative réappliquée par R7 a son minimum à
environ 7,2 kHz. Comme elle conduit à l'entrée moins opAmp, l'amplification
(et donc la sensibilité) est à son maximum pour cette fréquence.
Le condensateur électrolytique C6 déclenche la tension alternative amplifiée
; les demi-ondes négatives s'arrêtent rapidement par la dérivation de masse
par D2 (effet de court-circuit), alors que les demi-ondes positives conduisent
par D1 à la recharge de C8. En cas de tension de charge suffisante, le tran-
sistor T1 est connecté et le relais est sollicité.